Marie-Ève Boulanger

BONNE NUIT !

est une étude en peinture du paysage nocturne. Les petites maisons blanches qui peuplent les tableaux y deviennent le point central d’un environnement rural. Certains lieux sont imprégnés d’une ambiance. Ce ressenti est projeté dans ma création en imaginant que la maison est un personnage qui observe son environnement avec bienveillance. Statiques et bien posées, les habitations auxquelles je donne vie s’illuminent dans la nuit pour émerger au-dessus d’un paysage vaporeux qui s’apparente à l’eau, à des strates de terre et montant vers le ciel qui ouvre l’espace.

 

LES JARDINS PASTEL 

Ces jardins sont des compositions vivantes et vibrantes de teintes lumineuses. Sous la structure du paysage, des textures s’accumulent et des végétations inventées émergent spontanément dans l’abstraction. Cette série arrive comme une éclaircie dans le ciel, telle une brève interruption des intempéries.


Lise Deschâtelets

La vie en développement l’anime, grandement intéressée aux différents stades d’évolution du fœtus, sur ces gestes, sa posture et ces stades de croissance. C’est ce qui lui a  inspirée les sculptures où l’on voit un foetus…la vie en pur développement. Ainsi, la magie de la vie se recrée. Elle voit dans la pierre les traces de vie fossilisées qu’elle conserve et c’est cette pérennité qu’elle évoque.

Dominées par les courbes, en quête d’harmonie et d’équilibre, ses sculptures sont figuratives sans être réalistes. L’idée se moule à ses émotions. Toutefois, le doute et le questionnement sont omniprésents tout au long de sa démarches.

Susan Petry

Cette exposition comporte un total de 50 images tirées de photos d’oiseaux que j’ai prises au cours des 20 dernières années dans 9 pays : au Canada, États-Unis, Mexique, Costa Rica, l’Équateur, les îles Trinité-et-Tobago, les îsles Galápagos, l’Angleterre et l’Écosse. Je fais de la photographie depuis plus de quarante ans. Mes sujets préférés sont ceux que l’on trouve dans le monde naturel. Outre les oiseaux, j’aime capturer des images de fleurs, d’animaux, et de ciels.

Le fait d’apprendre à connaître les oiseaux et leur environnement avant de les photographier me permet d’anticiper et de reconnaître leur comportement. En procédant ainsi, il est possible d’obtenir des images passionnantes de la parade nuptiale, des conflits, de l’alimentation et de l’élevage des petits. Je préfère photographier les animaux et les oiseaux dans la nature, à l’état sauvage, plutôt qu’en captivité. Cela demande souvent de la patience, de s’asseoir ou de s’accroupir dans un endroit froid, sombre ou humide, en attendant le moment propice.